Rougemont, Suisse

Jardin le Verger

Le garage souterrain du chalet Le Verger, devenu la nouvelle entrée, est mis en valeur par une façade ornée de fruitiers en espaliers et encadrée de deux pentes aux usages distincts, l’une plantée de lignes végétales et l’autre tapissée de narcisses. La diversité des pentes et des niveaux du terrain enrichit le jardin d’expériences visuelles et sensorielles variées, les pentes jouant un rôle central dans la composition et la découverte des espaces, tandis que les surfaces planes servent de toile de fond à la vie quotidienne.

Architecte paysagiste

VWA

Personnes clés

Craig Verzone

Cristina Woods

Client – Maître d’ouvrage

Client privé

Programme

Jardin privé

Type de marché

Gré à gré

Surface

1’200 m2

Etude

2002

 

Réalisation

2002-2003

Ingénieur

Roland Martin

Description

L’important garage souterrain du chalet le Verger devenant la nouvelle entrée de la maison, nous lui avons donné un mur de façade, habillé de fruitiers en espaliers et encadré de deux pentes latérales d’inclinaisons et d’utilisations différentes: des lignes de plantations transversales rythment l’une et une prairie de narcisses tapisse l’autre. Ce garage enterré devient également le support d’une pelouse en pente douce, percée d’un bassin au fond vitré en guise de puits de lumière, révélant la section du terrain et la relation entre les niveaux.

Une pente moyenne est remodelée afin de générer ses deux extrêmes: la pente douce et la pente abrupte, gagnant en diversité d’usages. Les surfaces plânes sont traitées de façon simple et sobre, car leur identité résulte de la vie qui s’y déroule et des activités qu’elles génèrent. Le traitement des pentes demande plus de subtilité. Elles forment le canevas du jardin sur lequel viennent se broder les transitions entre les espaces.

 

La variété et la complexité d’expériences visuelles et sensorielles offertes par la déclivité est l’une des principales richesses du jardin. Les différences de niveaux permettent de cacher, de cadrer et de dévoiler certains plans visuels au gré des parcours. D’autre part, les parties de jardin inclinées jouent un rôle visuel important, car elles sont parfois infranchissables et ne sont appréciables qu’avec les yeux. Lorsqu’elles invitent à la découverte, elles demandent un engagement particulier du corps pour les parcourir ou en jouir. Les pentes sont protagonistes alors que les surfaces proposent un arrière-plan.