Le jardin comme anti-chambre du musée : le projet s’inspire de l’imaginaire des cabinets de curiosités, origine historique des musées, pour évoquer la déclinaison des espaces intérieurs.
Maître d’ouvrage
État de Fribourg
Programme
Aménagement des espaces extérieurs
Surface
5410 m2
Type de mandat
Concours
Étude
2019
Réalisation
2021
Architecte
Description
En complément aux surfaces d’exposition, organisées de manière rationnelle et classifiée, le jardin offre un terrain d’exploration ouvert à l’arpentage et à l’imagination. Il devient ainsi le support d’activités pédagogiques et culturelles du musée, permettant d’initier les jeunes visiteurs à diverses sciences telles que la botanique, la bryologie et l’entomologie durant des ateliers en plein air et grâce à des installations artistiques.
Pour cela, le jardin se veut une oasis urbaine qui résiste, une faille végétale dans un milieu en pleine urbanisation. Il se démarque dès lors par une arborisation dense et une végétation rudérale foisonnante et diversifiée.
Le jardin se compose de trois types d’espaces différents dont la densité végétale influe sur les usages.
Des espaces ouverts, tapis herbacés et placettes minérales propices au rassemblement et activités regroupant un jardin de brume, une placette, le solarium et l’amphithéâtre vert.
Des espaces d’arpentage, jardin de friche semi-ouvert où l’emploi de matériaux bruts issus de la démolition, et d’autres matériaux naturels expriment la diversité du sol, sa résilience et sa fertilité.
Des espaces foisonnants, salons de verdure arbustifs denses qui suscitent l’immersion du visiteur dans des cocons végétaux répartis au travers du site, offrant calme ou introspection et parfois des oeuvres d’art éphémères.